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La majorité des jeunes travailleurs s’attendent à être mieux payés s’ils doivent passer toutes leur journées de travail au bureau plutôt qu’à distance.

Deux jeunes travailleurs sur trois (64 %) considèrent que le travail au bureau devrait être mieux rémunéré que le travail à distance, selon une enquête mondiale de la firme BSI auprès de 4700 personnes entrées sur le marché du travail depuis 2020.

L’argument derrière cette idée est que le travail sur site exige un plus grand investissement personnel et logistique, rapporte Workplace Insight.

Si une rémunération plus élevée est attendue pour le travail au bureau, c’est probablement parce que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est la priorité absolue des jeunes travailleurs. Cet objectif est cité par 49 % des répondants, suivi par la stabilité de l’emploi (43 %) et les incitations financières (39 %).

Or, la majorité des travailleurs interrogés (59 %) vivent à plus d’une heure de leur bureau. Chaque journée de travail à distance leur économise à la fois du temps et de l’argent.

Et la flexibilité n’est plus considérée comme un luxe, mais comme une nécessité. La moitié des employés hybrides ou à distance (49 %) préféreraient quitter leur emploi s’ils devaient retourner au bureau à temps plein.

Cela ne signifie pas que la jeune génération refuse totalement de travailler au bureau. Ils sont même 60 % à soutenir la mise en place de journées d’ancrage, c’est-à-dire des journées de bureau destinées à la collaboration d’équipe. Et ce sont même 36 % de ceux qui occupent déjà des postes hybrides qui refuseraient de travailler entièrement à distance.