
La dépendance au travail est liée à une santé mentale dégradée.
Une étude française de l’Université de Clermont-Ferrand montre que la dépendance au travail est due avant tout à deux facteurs prépondérants, à savoir les exigences professionnelles élevées et le fait de travailler dans un rôle à fortes pressions, relève MedicalXpress.
Et quand ces deux éléments s’ajoutent à des horaires de travail supérieurs aux besoins réels, et à une approche obsessionnelle du travail, le risque de développer une dépendance au travail est encore plus grande.
Parmi les facteurs de risque, on trouve également une mauvaise qualité de sommeil, un niveau de stress élevé et un faible niveau de bien-être général,
Les femmes sont davantage à risque de développer une dépendance au travail, sans que l’étude parvienne à expliquer pourquoi ce risque est supérieur.
Les travailleurs souffrant de dépression sont aussi plus à risque de devenir dépendant au travail.
L’addiction au travail se traduit par un intérêt obsessionnel et compulsif pour le travail. Les travailleurs addictifs travaillent davantage que ce qu’on attend d’eux. Ils sont particulièrement soucieux de leur performance au travail. Ils montrent aussi une pensée rigide et du perfectionnisme.
La dépendance au travail doit être combattue sur le lieu de travail et dans la société, poursuit MedicalXpress. La société doit cesser de considérer le travail comme un outil essentiel de performance et de croissance. Elle devra aussi accorder une plus grande valeur à la santé et au bien-être du travailleur.
Sur le lieu de travail, la réponse de l’employeur devra être positive. Ainsi, améliorer la sécurité de l’emploi et les possibilités de développement réduisent les risques de dépendance au travail. La conciliation entre vie privée et travail pourrait aussi réduire ce risque.