stress, santé mentale

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’avoir connu une dégradation de leur santé mentale depuis la pandémie de Covid, selon une étude de Statistique Canada.

« Comparativement à 2019, l’écart entre les genres pour ce qui est de la santé mentale négative autoévaluée a augmenté pendant la pandémie », constate l’étude intitulée Santé mentale chez les femmes et les filles de divers milieux, au Canada, avant et pendant la pandémie de Covid-19 : analyse intersectionnelle, publiée par Statistique Canada.

L’agence fédérale s’est appuyée sur les données de deux enquêtes réalisées respectivement en 2019 et fin 2020.

Les femmes les filles disposant de certaines caractéristiques étaient encore plus susceptibles de déclarer une mauvaise santé mentale autoévaluée. Il s’agit de celles ayant une incapacité (7,8 fois), ou celles étant lesbiennes, gaies, ou bisexuelles ou ayant une orientation sexuelle autre qu’hétérosexuelle (5,6), ou celles étant autochtones (3,6).

De plus, la pandémie a entraîné diverses répercussions sociales et économiques, en plus de répercussions sur la santé, qui à leur tour ont eu une incidence sur la santé mentale de la population.

L’étude met en évidence l’effet cumulatif d’inégalités sociales existantes sur la santé mentale des femmes. « Les résultats de cette étude pourraient aider les cliniciens à reconnaître les facteurs de risque et donner aux décideurs un aperçu des répercussions des politiques visant à orienter les services et les ressources vers les personnes plus vulnérables à des problèmes de santé mentale », pointe l’étude dans sa conclusion.