Les deux tiers des travailleurs de la « génération sandwich » ont déjà souffert de dépression et d’anxiété, selon un sondage.

Les deux tiers (64 %) des employés mondiaux de la « génération sandwich » – définis comme ceux qui s’occupent de jeunes enfants et de parents vieillissants – déclarent avoir souffert de dépression et d’anxiété, selon un nouveau rapport de la firme Cleo.

Le rapport, basé sur plus de 12 000 évaluations d’utilisateurs, révèle que parmi la génération sandwich, la moitié (51 %) s’identifie comme présentant un risque plus élevé d’épuisement professionnel, avec un pourcentage similaire chez les employés s’occupant de parents adultes (53 %).

Les parents d’enfants neurodivergents (65 %) constituent le groupe le plus exposé aux problèmes de santé mentale, suivis par les aidants familiaux d’une personne atteinte d’une maladie chronique (61 %), d’un cancer (55 %) ou d’une personne en fin de vie (57 %).

Dans les différentes régions du monde, les employés de l’Asie-Pacifique (39 %) sont les plus susceptibles d’être exposés au risque d’épuisement professionnel, suivis par ceux de l’Amérique latine (36 %), de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique (35 %), du Canada (29 %) et des États-Unis (28 %).

Les employés identifiés comme présentant un risque élevé d’épuisement professionnel font état d’une moyenne de 454 heures (11,4 semaines) de perte de productivité par an et par aidant, en raison de leurs responsabilités parentales et d’aidant. Pour un employé gagnant 90 000 dollars par an, cela se traduit par un coût caché annuel de 27 240 dollars de perte de productivité au travail. Pour 1 000 employés, cela représente un coût caché annuel estimé à 3,8 millions de dollars en perte de productivité.

Le rapport note que le présentéisme représente 67 % de cette perte de productivité, les aidants ayant du mal à se concentrer et à être efficaces au travail, tandis que l’absentéisme représente les 33 % restants, les aidants manquant une partie ou la totalité d’une journée de travail en raison de leurs responsabilités d’aidant.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.