
L’arrivée prochaine de nouveaux médicaments aura des influences notables sur les budgets des régimes de santé en 2025.
Plusieurs médicaments risquent bien d’alourdir les coûts des régimes privés d’assurance médicaments en 2025, prévoit le rapport Médicaments en voie de commercialisation : Ce que les régimes privés doivent savoir, de Telus Santé. Mais une vague de médicaments génériques et biosimilaires viendra alléger la facture.
Les médicaments contre la maladie d’Alzheimer pourraient faire leur entrée parmi l’éventail de traitements couverts par les régimes privés. En effet, les participants âgés dans la quarantaine et plus qui reçoivent un diagnostic d’Alzheimer de stade précoce pourront bénéficier de deux premiers médicaments biologiques visant à ralentir la progression de la maladie. De tels médicaments ne sont toutefois pas remboursés dans d’autres pays en raison de bienfaits cliniques qui ne justifieraient pas le coût et les risques pour les patients. Toutefois, on peut s’attendre à ce que de nouveaux médicaments arrivent progressivement fournissant un meilleur équilibre entre les bénéfices, les coûts et les risques. Il faut quand même s’attendre à un coût de 30 000 $ pour un traitement de 12 mois.
Parmi les économies attendues par les nouveaux médicaments, l’arrivée de génériques est prometteuse. Pour le traitement du diabète, plus de 30 génériques attendent la résolution d’un litige concernant un brevet avant de pouvoir être mis sur le marché, et ainsi contribuer à abaisser les coûts. Le traitement du diabète est la catégorie où les dépenses des régimes sont les plus élevées.
Aussi, Santé Canada a récemment approuvé 32 biosimilaires, qui vont faire passer le nombre de biosimilaires de 65 à 97, soit une hausse de près de 50 %. Ce rythme de croissance devrait se poursuivre pendant encore un ou deux ans, souligne le rapport.
Et même un générique d’Ozempic pourrait arriver en 2026 ou en 2027, ce qui devrait alléger les coûts dans cette catégorie devenue gourmande en remboursements.