
L’hésitation de parler d’invalidité en milieu de travail empêche l’embauche de davantage de Canadiens handicapées, indique une nouvelle sondage BMO.
Une personne aurait plus de chances de se faire embaucher ou d’obtenir une promotion si elle cache son invalidité, estime 48 % des participants au sondage.
Chez les répondants qui se déclarent handicapés, ce sont 55 % qui maintiennent cette perception.
Selon Sonya Kunkel, directrice générale, Diversité et inclusion, BMO Groupe financier, presque le tiers des près de 16 % de Canadiens handicapés sont en mesure de travailler et souhaitent le faire.
« Cependant, ils ont deux fois plus de chances de demeurer sans emploi que les personnes sans invalidité, dit Mme Kunkel.
« Certains mythes et préjugés qui ont la vie dure continuent d’empêcher les entreprises d’embaucher un plus grand nombre de d’employés parmi ce bassin relativement important et inexploité de candidats talentueux. »
Soixante-dix-sept pour cent (77 %) des entrepreneurs ayant embauché des personnes handicapées estiment que celles-ci ont soit comblé (62 %) soit surpassé (15 %) leurs attentes.
Coûts d’aménagement
Selon le sondage, 67 % des répondants affirment n’avoir aucune idée du coût de l’aménagement des lieux de travail. En moyenne, on estime qu’il faudrait 10 000 $ par personne pour effectuer les aménagements nécessaires.
Le cout moyen serait, en réalité, de 500 $, tandis que 20 % des personnes atteintes d’une invalidité n’ont besoin d’aucun aménagement particulier.
« Il y aurait uns solide analyse de rentabilité à faire en vue d’inciter les entreprises à embaucher davantage de personnes handicapées », poursuit Mme Kunkel.
« Nous devons recentrer le discours sur la capacité à travailler plutôt sur l’incapacité, et souligner les possibilités tout à fait uniques apportées par les personnes handicapées à une entreprise. »
Le sondage a été effectué par la firme Pollara Strategic Insights du 24 au 30 août 2012, auprès de 1 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus.