
Plus précisément, 89 % des conseillers sondés évaluent que cela causerait du stress chez les employés, 72 % de l’irritabilité et 58 % de la fatigue.
Florent Francoeur, président-directeur général de l’Ordre, note que les organisations peuvent adopter des mesures pour atténuer les effets néfastes des travaux routiers.
« Je pense notamment aux horaires flexibles et au télétravail qui semblent être les mesures les plus fréquemment adoptées par les entreprises québécoises. Certaines ont même ouvert un bureau à l’extérieur de l’île de Montréal, en plus de leur siège social dans la métropole, afin de proposer aux travailleurs une solution alternative aux problèmes de circulation et de bénéficier d’un argument d’attraction supplémentaire en période de recrutement. »
Hausse des absences
Plus de la moitié des répondants ont affirmé que le retard moyen des employés, causé chaque jour par les travaux routiers, est de plus de 15 minutes.
Près de 60 % des répondants ont constaté également une hausse de l’absentéisme en période de travaux routiers.
« Ces retards peuvent avoir une incidence importante sur la productivité des entreprises et engendrer ainsi une diminution de leur rentabilité », dit M. Francoeur.
Difficultés de recrutement
Près de 30 % des conseillers affirment avoir perdu des candidats potentiels en raison de la localisation de leur entreprise et des travaux routiers et un répondant sur quatre a vu les employés quitter volontairement leur travail pour cette raison.
Au total, 70 % des répondants estiment que les nombreux travaux routiers au Québec ont un impact considérable sur la gestion quotidienne des employés. Cette proportion n’était que de 55 % en 2011.
Sans grande surprise, cette problématique se fait davantage sentir dans la région métropolitaine où l’impact est deux fois plus élevé que chez les répondants de la Capitale-Nationale.
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