Alors que de nombreux travailleurs risquent de reporter leur retraite pour des raisons financières, une étude de l’Université Oregon State indique que cela pourrait aussi être bénéfique sur le plan de la santé.

Les chercheurs ont observé que chez les adultes en santé qui prenaient leur retraite à 66 ans (plutôt qu’à 65), le risque de décès, toutes causes confondues, était inférieur de 11 %.

D’ailleurs, même ceux qui affirmaient être en mauvaise santé étaient plus susceptibles de vivre plus longtemps s’ils continuaient de travailler. Chez ce groupe, le risque de décès baissait de 9 % avec un an de travail supplémentaire.

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« Cela ne s’applique peut-être pas à tout le monde, mais nous pensons que le travail amène beaucoup d’avantages économiques et sociaux ayant une incidence sur la longévité des personnes », affirme Chenkai Wu, auteur principal de l’étude.

M. Wu a examiné les données de près de 3 000 adultes américains ayant participé entre 1992 et 2010 à la Healthy Retirement Study de l’Université du Michigan, commanditée par le National Institute of Aging.

Une année supplémentaire de travail avait une incidence positive sur le taux de mortalité, sans égard à l’état de santé des participants.

Les chercheurs reconnaissent toutefois qu’il faut plus de recherches pour mieux comprendre le lien entre santé et travail. En vieillissant, la santé physique et la fonction cognitive sont susceptibles d’empirer, ce qui n’est pas sans impact sur la capacité de travailler et la longévité.

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