Les données préliminaires sur la planification de la rémunération recueillies par Mercer indiquent que les employeurs canadiens prévoient accorder une augmentation moyenne du salaire de base de 3,1 % en 2012.

Les résultats de l’enquête de Mercer sur la planification de la rémunération de cette année regroupent les réponses de 675 employeurs au Canada et reflètent les pratiques adoptées en matière de rémunération pour plus d’un million d’employés non syndiqués.

Les employeurs canadiens indiquent qu’ils ont octroyé des augmentations de salaire de l’ordre de 3,0 % en 2011. Il s’agit d’une hausse importante par rapport à l’augmentation de 2,7 % accordée en 2010 et à celle de 2,0 % octroyée en 2009.

Le récent sondage, Le travail en questions, mené par Mercer auprès des employés a révélé qu’une bonne partie de ces derniers considèrent le salaire de base comme la partie la plus importante de leur contrat de travail, bien que seulement 53 % se disent satisfaits de leur salaire de base. Ils sont plus nombreux (58 %) à être d’avis que leur rémunération est équitable compte tenu de leur rendement et de leur apport à l’entreprise. Le sondage a aussi révélé que les employés sont moins engagés envers leur employeur. En effet, 58 % des employés disent avoir « lâché prise » sur un plan ou un autre, et un employé sur trois pense sérieusement à quitter son emploi.

La fidélisation des employés très talentueux constituera une préoccupation clé des employeurs dans un contexte de reprise économique. Les employés les plus compétents sont les premiers à trouver des occasions d’emploi ailleurs, dit Iain Morris, responsable du domaine Capital humain de Mercer au Canada. « Les employeurs disposant de budgets plus modestes pour les augmentations salariales et les augmentations liées à des promotions pourraient éprouver des difficultés à récompenser et à retenir leurs employés clés. »