Seulement 8,8 % des Canadiens couverts par un régime privé d’assurance médicaments affirment que ce dernier rembourse les traitements pour l’obésité, selon un nouveau rapport du Réseau canadien en obésité.

Pour ce qui est des substituts de repas consommés dans le cadre d’un programme de gestion du poids, très peu de régimes, tant privés que publics, remboursent les frais associés.

La recherche constate également que de nombreux Canadiens couverts par des régimes d’assurance collective ne peuvent pas utiliser le compte de gestion des dépenses santé à l’égard de produits pour l’obésité. Il n’est pas non plus possible de les déclarer à titre de dépenses médicale sur la déclaration de revenus.

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Dre Arya Sharma, directrice scientifique au Réseau canadien en obésité, appelle les régimes d’assurance publics et privés à prioriser l’obésité comme maladie chronique et à élargir les options de traitements offerts en facilitant l’accès à des spécialistes, aux programmes de gestion du poids, aux médicaments et à la chirurgie bariatrique.

Joseph Chan, consultant en avantages sociaux et vice-président à Stem Capital, a expliqué à nos collègues de Benefits Canada que la plupart des employeurs préféraient mettre l’accent sur les causes de l’obésité en raison des effets indésirables possibles des traitements.

Il ajoute que si les comptes de gestion des dépenses santé ne remboursent pas les substituts de repas, les comptes mieux-être pourraient offrir une certaine couverture.

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