L'invalidité, un risque bien réel pour les travailleurs

L’invalidité, un risque bien réel pour les travailleurs

Le tiers des travailleurs ont connu une période d’invalidité de plus de 90 jours au cours de leur vie active.

Par : Pierre-Luc Trudel
1 octobre 2015 12 juin 2018
09:38

Beaucoup d’employés croient à tort qu’une invalidité, ça n’arrive qu’aux autres. Pourtant, dans 43 % des ménages canadiens, un travailleur a déjà dû prendre congé en raison d’une invalidité, selon un sondage de RBC Assurances.

Un travailleur sur trois aurait également connu une période d’invalidité de plus de 90 jours au cours de sa vie active. De plus, 72 % des Canadiens subiraient de graves conséquences financières s’ils arrêtaient de travailler pendant trois mois. D’autant plus que pas moins de 43 % des répondants affirment que leurs avantages sociaux au travail ne comprennent pas d’assurance invalidité.

« Les travailleurs ne peuvent ignorer le risque réel d’une absence du travail en raison d’une invalidité au cours de leur carrière, explique Mark Hardy, premier directeur, Assurance vie et prestations du vivant chez RBC Assurances. Les travailleurs doivent en discuter en famille et prendre des mesures dès aujourd’hui afin de se préparer aux répercussions financières de ne pas pouvoir travailler. »

Pourtant, 67 % des répondants indiquent ne pas avoir discuté avec leur famille des conséquences financières d’être incapable de travailler en raison d’une invalidité.

Ne pas savoir comment commencer la conversation (20 %) et être gêné de parler d’invalidité (19 %), voilà les raisons principales pour lesquelles les Canadiens ne discutent pas des conséquences financières d’un arrêt de travail. Qu’est-ce qui les inciterait à en parler ? Le tiers (34 %) des personnes sondées seraient plus portées à en parler si leur propre situation financière se détériorait et 23 % d’entre elles en discuteraient si elles connaissaient quelqu’un personnellement qui s’était absenté du travail en raison d’une invalidité.

RBC soutient également que bon nombre de Canadiens croient à tort qu’ils sont suffisamment couverts par le régime d’assurance collective de leur employeur, qui fournit parfois une couverture limitée.