L’été est souvent synonyme de temps libre et de vacances. Or, chez nos voisins du sud, l’on constate que l’employé moyen ne prend que la moitié des congés auxquels il est admissible.

Une récente étude de Glassdoor sur la confiance des employés affirme que même parmi ceux qui partent en vacances, trois sur cinq auraient travaillé un peu. Certains ont vu leurs vacances perturbées par une question liée au travail, d’un collègue (25 %) ou d’un superviseur (20 %).

Pour Steve Blake, vice-président des opérations cliniques au Managed Health Network, c’est dommage car « plusieurs études ont montré que les pauses du travail peuvent avoir une incidence positive sur la santé physique et psychologique ».

Ceux qui ne tirent pas profit des congés auxquels ils ont droit pourraient se pénaliser sur le plan de la santé, ajoute-t-il.

Après avoir sondé quelque 1400 personnes, le Mind Body Center de l’Université de Pittsburgh a constaté que les activités de loisirs, dont les vacances, contribuent à des niveaux émotionnels plus positifs et moins de dépression.

Une étude publiée l’an dernier par l’American Psychological Association a conclu que les vacances réduisaient le stress, car elles éloignent les gens des activités et des environnements qui ont tendance à en être des sources importantes.

Une étude d’EY (anciennement Ernst & Young) auprès de ses propres employés a montré que 10 heures supplémentaires de vacances améliorent le rendement de fin d’année de 8 %. Les vacanciers habituels étaient aussi significativement moins susceptibles de quitter l’entreprise.

« Beaucoup de ces études soulignent l’importance de parvenir à un équilibre dans la vie », explique M. Blake.

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