
Beaucoup de Québécois subissent un stress financier important en cas d’événement imprévu, par exemple lorsqu’eux-mêmes ou un proche tombe malade, révèle un sondage publié hier par la Banque TD.
Ainsi, 60 % d’entre eux seraient très préoccupés en matière d’argent si des membres de leur famille étaient atteints d’une maladie grave, tandis que 24 % le seraient en cas de décès de leur conjoint et 41 % s’il y avait un divorce.
Or, « en essayant de mettre de l’ordre dans ses finances tout en gérant d’importants changements, on s’éloigne parfois de l’essentiel : la santé et la famille, notamment », souligne la TD. Dans ces conditions, « il est crucial de planifier et de pouvoir profiter d’un système de soutien lorsque le stress émotionnel et financier apparaît », ajoute l’institution financière.
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Selon le sondage, certains groupes gagneraient à effectuer une meilleure planification, en particulier les personnes du troisième âge, les femmes et les divorcés.
Près de sept Canadiens sur 10 (67 %) appartenant à la « génération silencieuse » (de 70 à 90 ans) affirment par exemple que leurs principales craintes en cas de décès de leur conjoint sont les répercussions concernant leur mode de vie.
Parmi les autres facteurs de stress identifiés au sein de ce groupe d’âge, on trouve une dette impayée (31 %) et la gestion du plan de retraite (20 %).
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L’enquête d’opinion révèle également que les femmes sont davantage susceptibles que les hommes de subir une pression financière en cas de maladie grave (64 % comparativement à 57 %). Leurs principales sources d’inquiétude à ce sujet sont l’incapacité de payer les factures (68 %), gérer une dette impayée (33 %) et soutenir la famille (33 %).
Enfin, les Canadiens des générations X et Y ne sont pas épargnés par ce phénomène, constate la TD. Alors qu’ils tentent de concilier plusieurs priorités, comme terminer leurs études, trouver du travail, se marier ou fonder une famille, plusieurs d’entre eux ne sont pas préparés financièrement en cas de divorce ou de séparation, par exemple.
Résultat, près d’un quart (23 %) d’entre eux affirment avoir décalé leur divorce ou leur séparation de quelque temps en raison de coûts imprévus qu’ils étaient incapables d’assumer.