
Le Canada figure en queue d’un classement de 20 pays en matière de qualité de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.
La Norvège, la Suède et le Danemark offrent le meilleur équilibre travail-vie parentale, selon une nouvelle étude de Remote Technology.
L’étude mondiale a évalué la qualité de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée des parents dans 20 pays en analysant des facteurs tels que le congé parental, le droit au congé annuel et les frais de garde d’enfants. L’étude a révélé que les pays nordiques avaient des dépenses exceptionnellement élevées en matière de prestations familiales et d’éducation, ce qui a contribué à leur bon classement.
À titre de comparaison, le Canada s’est classé au 17e rang, tandis que les États-Unis ont pris la dernière place, au 20e rang. Le mauvais classement des États-Unis s’explique par l’absence de congés légaux, les coûts élevés de garde d’enfants et un système de soins de santé complexe qui pénalise souvent les familles à faible revenu, note l’étude.
Dans l’ensemble, les pays européens ont été les plus prompts à adopter un soutien parental progressif, représentant huit des dix premiers pays en matière d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents. La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne ont obtenu de bons résultats grâce à une combinaison de congés parentaux et de maternité comparativement solides, de coûts de garde d’enfants raisonnables, de niveaux de bonheur général élevés et de systèmes de santé généralement financés par l’État.
Le Royaume-Uni s’est classé onzième, principalement en raison des coûts élevés de la garde d’enfants. Au Royaume-Uni, le coût mensuel moyen d’une garde d’enfants à temps plein pour un enfant est de 1 580,29 dollars, selon l’étude.
Le Japon est le seul pays asiatique à se classer parmi les dix premiers pour ses faibles coûts de garde d’enfants et sa sécurité publique exceptionnelle, bien que la culture générale du travail y soit souvent caractérisée par un dévouement extrême.
« Les employeurs et les décideurs doivent absolument reconnaître les droits des parents sur le lieu de travail », commente Barbara Matthews, responsable des ressources humaines chez Remote, par communiqué. « Les parents qui travaillent représentent une grande partie de la main-d’œuvre active mondiale, puisqu’on estime qu’ils représentent 34,5 % de la main-d’œuvre dans les pays anglophones. C’est pourquoi des programmes de soutien parental de qualité sont essentiels pour attirer et conserver les meilleurs talents. »
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.