Afin d’y participer, les employés doivent prendre au moins cinq jours supplémentaires; il n’y a toutefois pas de maximum.
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Linda Speedy, chef des Ressouces humaines à KPMG Canada, affirme que le programme fonctionne bien tant pour l’entreprise que pour ses effectifs : « Nos affaires comportent des sommets et des creux et [le programme] nous permet de gérer nos activités… et donne aux employés les avantages de congés supplémentaires. »
Après avoir mené un projet pilote d’envergure limitée en 2013, la firme offre le programme à tous ses employés canadiens depuis 2014. « Les gens l’apprécient, ajoute Mme Speedy. C’est quelque chose qu’ils avaient réclamé. »
Afin d’acheter des journées additionnelles, les employés doivent soumettre leurs demandes au cours d’une période d’inscription en janvier. Ensuite, les chefs de département révisent les soumissions afin de s’assurer de pouvoir les accommoder.
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Linda Speedy constate que l’évaluation des demandes au niveau départemental est la clé du processus, car les chefs savent ce qui est possible ou non. Une fois les demandes approuvées, les employés achètent leurs journées de congé grâce à des déductions sur la paie.
Des 6 700 employés canadiens de KMPG, quelque 150 sont inscrits au programme. De ceux-ci, quelque 40 % se réinscrivent chaque année.
« Nous avons toujours eu un programme d’année sabbatique non rémunérée, mais ce n’est pas tout le monde qui peut en tirer profit car certains ne sont pas capables d’économiser [pour une telle absence] », affirme Mme Speedy.
Cet article est adapté d’un texte paru dans Benefits Canada. Pour lire l’article complet, cliquez ici. Traduction de Simeon Goldstein.