
Le degré de satisfaction des travailleurs quant à la reconnaissance qu’ils reçoivent de leur patron est un facteur dont les employeurs devraient se préoccuper.
Même si les Québécois s’avèrent majoritairement satisfaits de leur travail, 13 % des répondants pensent quitter leur entreprise au cours des six prochains mois. Ce chiffre s’élève à 19 % chez les plus jeunes.
C’est du moins la conclusion d’un sondage de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, réalisé en partenariat avec CROP.
Un travailleur sur deux s’est dit satisfait quant à l’appréciation et la reconnaissance de la part du superviseur immédiat; 53 % se sont dits satisfaits des avantages sociaux que leur offre l’employeur.
« Nous savons que la relation entre le travailleur et son supérieur immédiat est l’un des principaux motifs qui poussent l’employé à quitter l’entreprise. Dans un contexte où il est de plus en plus difficile de trouver et de garder le bon employé, il devient urgent d’agir », déclare Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.
La sécurité, la possibilité de concilier travail et vie personnelle et un salaire intéressant sont les trois éléments que recherchent les Québécois dans un emploi.
Soulignons que l’attrait des trois critères diffère en fonction de l’âge. Ainsi, les travailleurs les plus jeunes (18 à 34 ans) désirent avoir un meilleur salaire (20 %), tandis que les 35 à 44 ans sont davantage attirés par la sécurité d’emploi (32 %) et que les 45 à 54 ans désirent pouvoir mieux concilier travail et vie personnelle (22 %).
Les résultats de l’enquête indiquent que les travailleurs les plus satisfaits se trouvent dans la région de l’Outaouais, suivis de ceux de la région de Québec.
La grande région de Montréal arrive bonne dernière avec près des deux tiers des travailleurs se disant généralement satisfaits.