Alors que la thérapie cognitivo-comportementale générique peut permettre aux employés atteints de dépression de demeurer au travail, elle n’a pas d’incidence sur le retour à l’emploi, selon une recherche de l’Institute of Work and Health.

Toutefois, une thérapie axée sur le travail peut faciliter tant le maintien en poste que le retour à l’emploi après une absence liée à une dépression.

Une telle approche utilise les mêmes bases qu’une thérapie générique – identifier, remettre en question et modifier les pensées, sentiments et croyances liés aux réactions émotionnelles et comportementales qui posent problème – mais cible les enjeux particuliers aux milieux de travail.

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Certains employés absents pour dépression pourraient s’inquiéter d’éléments particuliers liés à leur travail, rappelle Dre Kim Cullen, scientifique associée à l’Institute of Work and Health.

« Ainsi, ils peuvent bénéficier d’une stratégie de conseil qui leur permet d’analyser leur façon de parler et de penser en fonction de certains défis. Avec le temps, ces individus se sentiront peut-être plus capables de gérer leurs émotions lorsque ces enjeux surgissent », dit-elle.

Cet article est l’adaptation d’un texte paru sur le site web de Benefits Canada.

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