Le manque d’avantages sociaux pourrait avoir une incidence majeure sur la vie des travailleurs dans l’« économie à la demande », composée davantage d’emplois contractuels ou temporaires, selon une nouvelle étude de BMO Gestion de patrimoine.
Plus des deux tiers des participants au sondage (69 %) affirment que l’absence de couverture médicale, dentaire ou d’invalidité serait un grand défi, suivi de l’absence de rémunération en cas de maladie (55 %) et d’une rémunération insuffisante (41 %).
« Bien que l’économie indépendante puisse être attrayante et lucrative, offrir de la flexibilité et la possibilité de travailler dans sa spécialité ou mieux concilier travail et vie personnelle, elle présente ses propres défis », a précisé Chris Buttigieg, directeur de l’Institut Info-patrimoine de BMO Gestion de patrimoine.
Parmi les raisons populaires de travailler à contrat, on note les suivantes : avoir une autonomie et un contrôle (49 %); avoir un revenu d’appoint (49 %); parvenir à un juste équilibre entre la carrière et la famille (42 %); ou parce que c’est le seul moyen de gagner un revenu (27 %).
Les enfants du millénaire étaient plus enclins à travailler dans l’économie à la demande pour gagner un revenu d’appoint (53 %) ou jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi plus avantageux (30 %).
Le rapport L’économie à la demande : Atteindre le bien-être financier en toute confiance est basé sur un sondage effectué auprès de plus de 1 000 propriétaires de petites entreprises canadiennes, dont 40 % avaient travaillé ou travaillent actuellement en tant que professionnels indépendants poursuivant leur carrière en tant que travailleurs contractuels ou indépendants.