Lisez-vous cet article assis(e) à votre poste de travail? Et si vous vous leviez?

Hier, lors de la conférence annuelle canadienne de l’International Foundation of Employee Benefit Plans, qui se tient cette semaine à Montréal, Avinash Maniram, associé au bureau de Vancouver de PBI Conseillers en actuariat, a dressé un portrait des conséquences d’une vie sédentaire sur la santé des gens.

« Le corps humain est censé être une machine qui bouge. Mais près du quart des adultes canadiens ne font pas assez d’activité physique », dit-il.

Alors que la recommandation est de 150 minutes d’activité modérée par semaine, il est aussi important de « limiter le nombre d’heures passées en position assise », a affirmé M. Maniram dans sa présentation.

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Comme de plus en plus de professions se déroulent devant un ordinateur, et que le nombre d’heures passées devant un écran de télévision ou de téléphone intelligent ne cesse d’augmenter, la bataille est loin d’être gagnée.

« Les changements à notre façon de travailler et à notre temps de loisirs sont essentiels afin de gérer notre santé, dit Avinash Maniram. Cela implique une nouvelle mentalité, mais les petites modifications peuvent engendrer de grands résultats. »

Les déclencheurs sont importants afin d’encourager le mouvement. À titre d’exemple, on pourrait utiliser l’imprimante à l’autre bout du bureau ou encore s’obliger à se lever pour parler au téléphone.

« Il faut trouver des stratagèmes pour faire de l’activité », a conclut M. Maniram.

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