Dans un contexte où l’accent est mis sur le recrutement et la conservation de l’effectif, les employeurs savent-ils vraiment ce veulent que leurs employés en terme d’avantages au travail? Pas vraiment, à en croire un récent sondage d’Accountemps.

Alors que 41 % des dirigeants interrogés sont persuadés que leurs employés désirent avant tout de meilleurs avantages sociaux (comme un régime d’assurance-maladie amélioré), seulement 16 % des principaux intéressés favorisent cette option. Les travailleurs préfèreraient de loin bénéficier de davantage de jours de vacances (35 %), ainsi que d’un horaire de travail plus flexible et de la possibilité de faire du télétravail (17 %).

Les employeurs sous-estiment également l’importance qu’accordent leurs employés à d’autres avantages au travail, comme des repas sur place, des commodités, des services de santé et de bien-être ou un transport subventionné (16 % pour les employés contre 8 % pour les employeurs).

Mais un des écarts les plus marqués concerne la formation. Alors que 16 % des salariés souhaiteraient avoir davantage d’occasions de perfectionnement professionnel, seulement 2 % des employeurs croient que leurs employés sont intéressés par de telles mesures.

« Les avantages au travail sont un excellent moyen de motiver les employés et de les fidéliser, soutient Dianne Hunnam-Jones, présidente du district canadien d’Accountemps. Le fait d’offrir une foule d’avantages au travail et de permettre à vos employés de choisir ceux qui conviennent à leur situation personnelle vous démarquera de la concurrence et améliorera la satisfaction des employés à l’égard de leur emploi. »

Et s’il semble exister une importante distorsion entre les désirs des employés et la vision des dirigeants, Mme Hunnam-Jones souligne malgré tout l’aspect positif des résultats du sondage : « La révision de la politique sur les vacances et la réévaluation de la possibilité d’offrir des options de travail souples sont des solutions rapides. À l’inverse, la modification des avantages sociaux d’une entreprise peut être un processus long, ardu et coûteux. »

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