L’utilisation des médicaments traitant l’obésité ne bénéficient pas autant à tous les groupes ethniques, selon une nouvelle étude. 

Les Asiatiques, les Noirs non hispaniques et les Hispaniques sont significativement moins susceptibles que les Blancs d’utiliser des médicaments de gestion de l’obésité pour réduire leur poids, selon une étude de l’Université de Californie.

L’étude compare l’utilisation de médicaments contre l’obésité entre différents groupes raciaux et ethniques parmi 91 000 adultes, et se penche sur l’influence du statut socio-économique sur les disparités, rapporte Medical Xpress.

Cette étude met en évidence le fait que les personnes obèses issues de minorités raciales et ethniques peuvent faire face à des obstacles pour obtenir des médicaments visant à traiter l’obésité.

Les chercheurs ont constaté que les Asiatiques étaient 64 % moins susceptibles, les Noirs 49 % moins susceptibles et les Hispaniques 30 % moins susceptibles que les Blancs d’utiliser des médicaments de gestion de l’obésité. Ces observations ont été faites après avoir tenu compte du niveau d’obésité, du nombre de maladies cliniques, du statut diabétique, du type d’assurance, des caractéristiques démographiques, du statut socio-économique et de la région.

Les auteurs de l’étude considèrent que la plus faible utilisation chez les Noirs et les Hispaniques est en partie due à une faible éducation et un manque d’assurance, une dépendance à l’assurance publique ou une couverture d’assurance inadéquate. Chez les Asiatiques, c’est un indice de masse corporelle plus bas qui pourrait constituer une partie de l’explication.

Aussi, les différences culturelle concernant l’acceptation des corps de grande taille et la perception des médicaments pour traiter l’obésité pourraient également jouer un rôle.

Par ailleurs, la façon dont professionnels de la santé communiquent avec les membres de ces groupes ethniques pourrait également avoir une influence.