
Les services de télémédecine offert par les employeurs pourraient être menacés par le souhait d’Ottawa de freiner la privatisation des soins de santé virtuels.
Le gouvernement du Québec s’inquiète de la volonté du gouvernement fédéral de mettre fin aux frais exigés pour les soins de santé virtuels, rapporte La Presse.
Le quotidien montréalais s’est procuré une lettre envoyée au début de l’année par le sous-ministre de la Santé du gouvernement fédéral, Stephen Lucas, à ses homologues des provinces et des territoires. Le haut fonctionnaire répète la volonté d’Ottawa de supprimer de tels frais.
« La position fédérale est que les patients ne devraient pas payer de frais pour des soins médicalement nécessaires lorsque ces services auraient normalement été couverts s’ils avaient été fournis en personne par un médecin », écrit le sous-ministre fédéral.
Le gouvernement fédéral considère que les soins virtuels devraient être couverts par le régime public, donc par la RAMQ au Québec, quels que soient les professionnels de la santé qui les fournissent.
Si les patients devaient payer des soins virtuels de leur poche, Ottawa menace de réduire d’autant les transferts fédéraux en santé.
Cette intention pourrait conduire à supprimer l’accès aux soins virtuels payés par les employeurs, qui concernent environ 10 millions de Canadiens, s’inquiètent de leur côté la Chambre de commerce du Canada et le Conseil canadien des affaires, cite La Presse.
Le ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, a entendu les inquiétudes entourant les soins de santé virtuels offerts par les employeurs, indique son attaché de presse auprès du média montréalais.