
Les employeurs peuvent faire bien davantage en matière de développement professionnel, rapporte un sondage.
L’accès au soutien en développement professionnel est très variable parmi les travailleurs canadiens, selon l’indice mensuel du bonheur au travail de la firme ADP Canada.
Cet accès est bien plus important parmi les travailleurs de la génération Z (74 %) que parmi ceux de la génération X (52 %).
Mais on observe aussi une très grande variabilité selon la forme du soutien offert. Quand six travailleurs sur dix (59 %) ont accès à des programmes de formation interne, ils ne sont que 37 % à obtenir un soutien financier pour l’obtention de certifications et la participation à des formations.
Ce sont seulement trois travailleurs sur dix qui ont accès à des plateformes d’apprentissage en ligne (30 %) ou à des programmes de mentorat (29 %). Et moins du quart des travailleurs (23 %) bénéficient de l’observation au poste de travail (23 %).
« Le développement de carrière est un parcours continue qui nécessite un système de soutien dynamique. En tant qu’employeur, il est essentiel d’échanger régulièrement avec les employés afin de bien comprendre leurs objectifs et de leur offrir les ressources éducatives adéquates, des occasions de réseautage et des programmes de mentorat. C’est en investissant dans ces initiatives que les employeurs peuvent jouer un rôle clé dans l’évolution de la main-d’œuvre canadienne », commente Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada.
Globalement, le score de bonheur au travail est en légère hausse de 0,1 point, à 6,8 au mois de mars. L’ensemble des indicateurs est orienté dans ce sens. Mais l’indicateur secondaire d’options d’avancement de carrière qui connaît la plus forte augmentation (+0,2). Le Québec demeure la province où le score est le plus élevé (7,0).