La Nouvelle-Écosse augmente son programme de congés payés aux employés aux prises avec la violence domestique.

Les travailleurs de Nouvelle-Écosse vont pouvoir bénéficier de davantage de jours de congés payés lorsqu’ils sont frappés par la violence domestique.

La province a décidé d’augmenter de passer de trois à cinq jours les congés payés contre la violence domestique à compter du 1er avril, rapporte HR Reporter.

Ces congés payés visent donner aux travailleurs davantage de temps pour accéder aux services de soutien médical, juridique et social. Les employés pourront ainsi obtenir le soutien dans ils ont besoin sans craindre de perdre de revenus.

Tous les travailleurs victimes de violences domestiques, ou dont l’enfant mineur subit des violences domestiques, ont accès à ce congé, à condition de travailler pour leur employeur depuis plus de trois mois.

Le programme s’applique aux employés qui sont maltraités par leurs partenaire intime actuel ou ancien, leur enfant, une personne de moins de 18 ans qui vit avec eux, ou encore un adulte de leur famille qui vit avec eux. Il s’applique également aux employés dont l’enfant mineur est maltraité par le partenaire intime actuel ou ancien de l’enfant, ou par une personne qui vit avec l’enfant.

Chaque employé peut prendre jusqu’à 10 jours de congés, et jusqu’à 16 semaines consécutives, par année civile. De ce nombre, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse fait ainsi passer de trois à cinq jours les congés payés par année.

Au cours de l’année écoulée, plus de 10 000 Néo-Écossais ont eu accès à des services de soutien face aux violences domestiques, par le biais de programmes publics ou communautaires. Dans la province, une femme sur quatre subit des violences domestiques au cours de sa vie.

Le coût des violences domestiques s’élève à 7 milliards de dollars par année pour l’économie canadienne, ce qui comprend la perte de productivité et les coûts soins de santé, selon le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.