Les Québécois sont prêts à donner une chance à la négociation dans le dossier des régimes de retraite des employés municipaux, selon un sondage réalisé pour Le Devoir.

Près de la moitié des Québécois (46 %) affirment que le gouvernement doit laisser chacune des villes négocier, constate le sondage. Quelque 43 % croit que Québec doit « fixer lui-même les paramètres de la négociation ».

Le sondage a été réalisé par Léger Marketing entre le 21 et le 25 août, soit en même temps que les auditions publiques sur le projet de loi 3.

Christian Bourque, vice-président exécutif et associé chez Léger Marketing, a expliqué au Devoir que les Québécois « n’aiment pas la chicane est préfèrent généralement une entente négociée » et qu’ils avaient « une opinion comparable lors du conflit étudiant de 2012 ».

« Il y a une porte ouverte pour le gouvernement dans ce résultat-là. Ça permet au gouvernement d’être ferme sur l’objectif et flexible sur les moyens. »

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