La Ville de Laval est parvenue à s’entendre avec la grande majorité de ses employés concernant la restructuration des régimes de retraite.

En effet, 90 % des ententes de restructuration des régimes de retraite ont été signées avant le 31 juillet dernier, la date limite imposée par le gouvernement du Québec. Les pourparlers se poursuivront toutefois avec la Fraternité des policiers de Laval, le seul groupe d’employés avec qui la Ville n’est pas encore parvenue à une entente.

Les trois quarts (76 %) des conventions collectives sont également réglées pour plusieurs années, signale l’administration municipale. Ainsi, dix des 13 groupes d’emploi ont des ententes en vigueur, dont les employés de bureau en service technique et professionnel de la Ville de Laval (cols blancs), qui ont signé une nouvelle convention collective le 27 juillet dernier.

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La Ville est toujours en négociation avec le Syndicat des cols bleus de Ville de Laval, la Fraternité des policiers de Laval et les auxiliaires des loisirs, affiliés à l’Alliance de personnel professionnel et administratif de la Ville de Laval.

« J’ai toujours cru aux vertus de la négociation. Malgré le contexte difficile imposé par la Loi 15, nous avons obtenu un très haut taux de signatures d’ententes de restructuration des régimes de retraite et avons renouvelé bon nombre de conventions collectives, ce qui démontre que la libre négociation est très efficace », a commenté le maire de Laval, Marc Demers.

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