Un nombre croissant de promoteurs de régimes à cotisation déterminée (CD) prévoient mettre l’accent sur la préparation à la retraite au cours des deux prochaines années.

C’est, du moins, la conclusion d’un sondage de Willis Towers Watson mené auprès de 122 employeurs canadiens en avril dernier.

Selon cette étude, 58 % de ceux qui n’offrent qu’un régime CD croient que l’insuffisance des prestations de retraite de leurs employés est le risque le plus important que court leur régime à l’heure actuelle.

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Afin de composer avec ce risque, la majorité (81 %) prévoit accorder la priorité à l’engagement des employés et aux communications avec eux.

Avec la volatilité actuelle du marché, certains travailleurs canadiens auront besoin de plus de temps d’épargne pour s’assurer une retraite confortable, affirme Jean-Rémi Mayrand, chef du secteur Retraite chez Willis Towers Watson, à Montréal.

« À ce titre, les employeurs courent le risque de devoir composer avec de plus en plus d’employés admissibles à la retraite qui travaillent parce qu’ils sont obligés de le faire plutôt que parce qu’ils le veulent bien », dit-il.

La bonification du RPC aidera toutefois la prochaine génération, ajoute M. Mayrand. Les employeurs doivent commencer à s’informer sur les prestations et coûts additionnels à intégrer à leurs programmes de rémunération globale.

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