Quatre Canadiens sur cinq estiment qu’ils pourront choisir leur date de départ à la retraite, mais 41 % des retraités affirment que ce ne sont pas eux qui ont pris la décision finale.
Selon le sondage RBC sur les mythes et les réalités de la retraite, 41 % de ces départs non prévus étaient à la demande de l’employeur et 22 % pour des raisons de santé.
Le sondage annuel, mené auprès de 2 159 Canadiens de 50 ans et plus, a également révélé que 20 % des retraités n’ont eu qu’un mois de préavis, voire aucun préavis du tout avant leur départ à la retraite, et une majorité de répondants (65 %) ont indiqué avoir été avertis un an ou moins avant la date de leur départ à la retraite.
« Il y a fort à parier que deux quasi-retraités sur trois auront moins d’un an pour assurer la transition vers la prochaine étape de leur vie, et ils devront établir de nouvelles sources de revenus pour cette nouvelle étape, déclare Amalia Costa, chef, Stratégies et valorisation de la retraite, RBC.
Près des trois quarts (72 %) des répondants complètement retraités ont répondu qu’avec le recul, ils sont partis à la retraite « au bon moment », principalement afin de profiter de la retraite en étant bonne santé ou parce qu’ils estimaient avoir accumulé assez d’argent.
Plus d’un quart (26 %) affirmaient qu’ils ont pris leur retraite car ils étaient malheureux au travail.