Les membres du SCEP de l’usine d’Edmundston de Papiers Fraser ont voté à 69,3 % pour la ratification de l’entente de modification du régime de retraite et l’acceptation des conditions exigées afin que la compagnie se restructure et se libère de la protection de la loi sur la faillite.

« Après avoir négocié jusqu’aux petites heures du matin, nous avons réussi à diminuer les dommages sur les retraités et les employés actifs », a affirmé Ervan Cronk, vice-président de la région de l’Atlantique du SCEP. « Comme résultat, ils vont obtenir à peu près 10 % de plus de ce à quoi ils auraient eu droit autrement.»

« Mais nous avons été très clairs auprès de la compagnie et avons laissé savoir que nous allions reprendre notre lutte pour restaurer les régimes de retraite. Les gouvernements ne doivent pas être autorisés à s’asseoir sur leurs lauriers pendant que les compagnies utilisent la loi sur la protection de la faillite pour se délester de millions de dollars de dettes sur le dos des retraités.»

« Nous avons tourné une page avec Papiers Fraser, mais nous allons continuer de nous battre pour la justice », a ajouté le président national du SCEP, Dave Coles. « La lutte avec Papiers Fraser a révélé tout ce qui ne va pas avec un système qui permet à des compagnies comme Brookfield Asset Management de faire des retraités et des travailleurs les victimes des restructurations. »

L’entente chez Papiers Fraser prévoit la prolongation pendant huit ans du régime de retraite insolvable de la compagnie. Ce plan va exiger des changements législatifs de la part du gouvernement du Nouveau-Brunswick.