
Les caisses de retraite canadiennes ont perdu au moins un milliard de dollars dans la déconfiture de Northvolt.
Plusieurs grandes caisses de retraite canadiennes ont perdu des centaines de millions de dollars qu’elles avaient investi dans Northvolt, le fabricant suédois de batteries pour véhicules électriques.
Au total, c’est au moins un milliard de dollars qui serait parti en fumée, avance La Presse.
L’Investment Management Corporation of Ontario (IMCO), qui gère les actifs des employés du secteur public ontarien, a tiré un trait sur 530 millions de dollars, soit l’investissement réalisé dans Northvolt en 2023. L’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC) aurait misé 55 millions de dollars.
De son côté, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a radié 200 millions de dollars, et le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) en a fait de même pour 430 millions de dollars d’investissement dans la firme suédoise.
Northvolt est plongée dans une crise de liquidités, et s’est placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites en novembre.
Le projet de méga-usine de Northvolt prévu en Montérégie, évalué à 7 milliards de dollars, est toujours en pause. Cependant, le chantier pourrait reprendre au printemps. Le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral avaient accordé une aide financière de 2,7 milliards de dollars à Northvolt pour mener ce projet.
Toujours est-il que la déconvenue pourrait décourager d’autres investisseurs institutionnels, tels que les caisses de retraite, de financer le lancement d’autres projets dans le domaine des batteries pour véhicules électriques.