
Les retraités québécois comptent parmi les plus susceptibles de déclarer qu’ils vivent la retraite qu’ils avaient planifiée ainsi que les moins susceptibles de craindre de manquer de l’argent.
Selon un sondage de la Banque CIBC, 74 % des retraités québécois estiment vivre actuellement la retraite planifiée, comparativement à 69 % des Canadiens, à 70 % des Ontariens et à 60 % des retraités de la Colombie-Britannique.
Ces derniers sont aussi les plus susceptibles de déclarer craindre de manquer de l’argent (45 %), comparativement à la moyenne nationale de 28 % et à 23 % des retraités de la Belle province.
« Il est bon de constater qu’une majorité de Canadiens retraités vivent la retraite qu’ils avaient espérée. Cependant, les résultats de notre sondage dénotent également que certains répondants se demandent si leurs économies amassées pour la retraite leur permettront de subsister au cours des prochaines années, a déclaré Christina Kramer, vice-présidente à la direction, Distribution Détail et Stratégie des canaux, Banque CIBC.
Lorsqu’ils songent à l’avenir, les retraités d’aujourd’hui sont confrontés à des facteurs uniques, dont la faiblesse des taux d’intérêt sur l’épargne et la nécessité de faire durer leurs fonds de retraite plus longtemps que les générations précédentes, ce qui accroît davantage l’importance de la planification à long terme. »
La CIBC a observé « qu’à peine 62 % des Canadiens retraités ont affirmé avoir un plan qui leur permettra de déterminer la durée de leurs économies et le montant qu’ils devront retirer chaque année pour conserver leur mode de vie ».
Cinquante-quatre pour cent ont dit qu’ils ne sont pas en mesure d’assumer la gestion d’un nouveau paiement mensuel de 500 dollars.
« Il est important d’établir les objectifs à long terme, mais le plan devrait aussi inclure des économies en cas d’urgence. De plus, il faudra peut-être réévaluer le montant que vous pourrez retirer chaque année », a ajouté Mme Kramer.