En matière de placements, les Québécoises ont-elles des besoins différents de ceux des Québécois? Le 11e sondage annuel mené par TD Waterhouse auprès de femmes investisseuses, auquel ont répondu des Canadiennes âgées de 45 à 64 ans qui prennent part à la planification financière de leur ménage, a révélé que les femmes investisseuses au Québec ne tirent peut-être pas pleinement parti des occasions d’investir à cause d’idées fausses.

« Les placements représentent un élément essentiel du pécule amassé pour assurer son avenir financier », indique Sylvie Demers, vice-présidente régionale et chef de marché, TD Waterhouse. « Il n’est pas nécessaire d’avoir de solides connaissances en finances ni de disposer d’une épargne substantielle pour commencer à investir. Un conseilleur peut vous aider à séparer les faits des idées reçues, à planifier et à bâtir un solide avenir financier. »

Établir un plan financier
Seulement 30 % des Québécoises disent avoir établi un plan financier. Or, tout le monde devrait disposer d’un tel plan – d’abord pour établir des objectifs financiers à long terme, ensuite pour déterminer les mesures à prendre à court terme pour les réaliser. Quel que soit l’objectif à atteindre – rembourser ses dettes, épargner en vue d’un achat important ou commencer à planifier sa retraite -, un plan financier détaillé est la clé de la réussite.

« Il est décevant de constater que si peu de Québécoises disposent d’un plan financier documenté. Il s’agit pourtant d’une façon essentielle de vous assurer que vos investissements vous permettront de réaliser vos objectifs financiers, affirme Mme Demers. Un conseiller peut vous aider à élaborer un plan financier qui servira de feuille de route vers l’objectif que vous vous êtes fixé. Ce plan tient aussi compte des obstacles qui peuvent jalonner cette route. Ainsi, vous ne vous réveillerez pas la nuit en vous demandant si vous avez fait de bons placements. »

Les femmes ont des motivations différentes
Près de six Québécoises sur dix (58 %) sont d’accord pour dire que l’attitude des femmes à l’égard des placements et du recours à un conseiller est réellement différente de celle des hommes.

Les femmes devraient tenir compte de facteurs particuliers susceptibles d’avoir des répercussions importantes sur leurs placements, comme le fait qu’elles vivront peut-être plus longtemps que leur conjoint ou qu’elles seront appelées à s’absenter de leur travail pour s’occuper de leurs enfants.

« Il se peut également que les femmes recherchent une expérience différente de celle des hommes lorsqu’elles font appel à un conseiller et qu’elles prennent des décisions de placement. Par exemple, elles pourraient chercher à obtenir, de la part de leur conseiller, une meilleure connaissance des questions financières et de l’information sur les marchés, afin d’être aptes à participer activement à leurs décisions de placement », observe Mme Demers. Pour réussir sur le plan financier, il faut notamment se fixer des objectifs à court, à moyen et à long terme et créer un plan réaliste qu’il sera important de respecter si ces événements de la vie se concrétisent.