Malgré l’incertitude qui continue de planer sur les marchés et sur l’économie mondiale, on a observé une forte croissance des cotisations aux REER et aux CELI pendant la période des placements de 2012, de même qu’un regain de popularité des placements non enregistrés, selon une étude réalisée par Placements en succursale RBC.

« Compte tenu de l’incertitude qui plane sur l’économie, nos clients ont privilégié une stratégie de placement plus diversifiée, a déclaré Michael Walker, vice-président et chef, Placements en succursale, RBC. Ce qui se démarque, c’est que les investisseurs sont passés d’un type de placement précis comme les fonds communs de placement à une approche équilibrée axée sur la diversification en optant pour des fonds communs de placement, des placements garantis et des solutions d’épargne-placement à plus long terme. »

Bien que les investisseurs canadiens continuent d’opter pour les fonds communs de placement à long terme, ils ont également largement investi dans les certificats de placement garanti (CPG). Ce regain d’intérêt pour les placements garantis est probablement attribuable à un ensemble de facteurs, notamment l’incertitude touchant l’économie mondiale, les rendements plus élevés qu’offrent les CPG à long terme, ainsi que la stabilité des taux d’intérêt à court terme, a expliqué M. Walker.

De plus en plus, la traditionnelle période de deux mois des cotisations au REER s’étire tout au long de l’hiver, et est axée sur toute la gamme des options de placement, soit les REER, les CELI et les placements non enregistrés.

« Nous avons vu de nombreux clients revenir à l’essentiel, se rendant compte que le placement et l’épargne ne doivent pas être réservés à la seule traditionnelle période de cotisation au REER, et qu’ils peuvent réaliser une bonne croissance grâce à des cotisations périodiques étalées sur toute l’année, a ajouté M. Walker.

Selon le 22e sondage annuel de RBC sur les REER, les programmes de cotisation périodique ont gagné en popularité parmi les Canadiens détenteurs d’un REER (35 %), et près de la moitié (48 %) des jeunes détenteurs d’un REER (de 18 à 34 ans) optent pour ce type de programme.

« Nous savons qu’il n’est pas facile de composer avec de nombreuses priorités financières, surtout dans un contexte économique difficile ; c’est pourquoi il est encourageant de constater, chez les Canadiens, l’intérêt pour les programmes de cotisation périodique au REER, a ajouté M. Walker. L’un des moyens les plus efficaces d’épargner en vue de la retraite consiste à opter pour un programme d’épargne automatique. Beaucoup de gens affirment que ces retraits ne les privent nullement, parce qu’ils ne voient jamais cet argent », a-t-il conclu.