La plupart des Canadiens ont un taux de rendement « modeste » sur leurs cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC), selon une nouvelle étude de l’Institut Fraser.

Toute personne née après 1955, qui prendrait donc sa retraite à partir de 2021, recevra un rendement maximum de 3 % sur ses cotisations. Pour ceux nés après 1971, ce taux descend à 2,1 %.

À titre de comparaison, les Canadiens nés entre 1905 et 1914 ont bénéficié d’un taux de rendement de 27,5 %, affirme l’étude Rates of Return for the Canada Pension Plan.

Cet écart est attribuable à un taux de cotisation plus bas – 3,6 % du salaire en 1966 par rapport à 9,9 % aujourd’hui –, et ce, pendant une période plus courte, affirme-t-on dans un communiqué.

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Jason Clemens, vice-président exécutif de l’Institut Fraser et co-auteur de l’étude, constate qu’il est facile de confondre le taux de rendement de l’Office d’investissement du RPC (OIRPC) et celui du régime public.

« L’OIRPC a connu des résultats impressionnants, mais ceux-ci n’ont aucune incidence directe sur les prestations aux Canadiens retraités, dit-il. La réalité est que les Canadiens nés à partir de 1971 ont un taux de rendement modeste sur leurs cotisations au RPC. »

Rappelons que les prestations du RPC sont établies en fonction du nombre d’années travaillées et les cotisations annuelles (jusqu’à un maximum de 5 088,60 $, aujourd’hui), ainsi que l’âge du départ à la retraite.

Pour lire l’étude (en anglais), cliquez ici.

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