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Le gouvernement fédéral a présenté son nouveau régime de pensions qui, selon lui, incitera les Canadiens à épargner davantage pour leurs vieux jours.
Le Régime de pension agréé collectif (RPAC) est essentiellement l’équivalent d’un régime de pension privé destiné à aider les travailleurs autonomes ainsi que les employés des petites entreprises du pays, a indiqué le ministre d’État aux Finances, Ted Menzies, lors d’une conférence de presse à Toronto.
En regroupant les cotisations de travailleurs qui n’ont pas accès à un régime de retraite de leur employeur, le régime permettrait une économie d’échelle notamment sur les frais de gestion, a expliqué le ministre. «En regroupant les économies, les Canadiens auront un meilleur pouvoir d’achat, a dit le ministre. Autrement dit, acheter en groupe, veut dire de meilleur prix.» Les employeurs n’ont pas l’obligation de cotiser au régime.
C’est à la suite de négociations menées jusqu’en décembre dernier par Ottawa avec les provinces que la mise sur pied du RPAC a été rendue possible.
Selon M. Menzies, plus de 60 % des Canadiens ne contribuent pas actuellement à un régime de retraite offert au travail. Le RPAC est cependant un régime volontaire; les travailleurs ne sont pas obligés d’y adhérer. Plusieurs provinces avaient critiqué ce nouveau régime, demandant plutôt à Ottawa de renforcer le Régime de pensions du Canada (RPC) afin d’assurer de meilleurs prestations de retraite pour les Canadiens.
L’annonce du gouvernement fédéral a été reçue froidement par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui estime que le RPAC est un moyen inadéquat pour régler la crise de la sécurité du revenu à la retraite au Canada qui sévit actuellement.
Il préférerait voir une augmentation significative des prestations du RPC, ce qui permettrait aux Canadiens de pouvoir toucher 50 % de leur revenu d’avant la retraite en prestations plutôt que le montant actuel de 25 %.