Le système de retraite canadien conserve sa sixième place au sein de l’indice mondial Mercer Melbourne, malgré une légère baisse de sa valeur indicielle.

Les trois premières places sont détenues respectivement par le Danemark, les Pays-Bas et l’Australie.

La place du Danemark, premier pays à avoir obtenu une cote A en 2012, est principalement attribuable à la saine capitalisation de son système de régimes de retraite, au niveau élevé de ses actifs et de ses cotisations, à son offre de prestations adéquates et à son système privé de régimes de retraite doté d’une réglementation bien établie, souligne-t-on dans un communiqué.

Bien que sa valeur indicielle ait fléchi légèrement en passant de 69,2 en 2012 à 67,9 en 2013, le Canada garde sa cote B, ce qui indique que son système « possède une structure solide dotée de nombreuses caractéristiques avantageuses, mais qu’il y a certains points à améliorer ».

Michel St-Germain, membre du partenariat du domaine Régimes de retraite chez Mercer à Montréal, commente que le Canada a pu conserver sa cote élevée en offrant une combinaison de rentes de retraite universelles, de rentes fondées sur le revenu, de rentes d’employeurs et de rentes provenant de REER individuels.

Il ajoute que l’augmentation du nombre d’employés couverts par des régimes de retraite d’employeurs ainsi que du niveau d’épargne-retraite pour les ménages à revenu moyen améliorerait la cote du pays.

L’arrivée attendue des RVER pourrait aussi contribuer à améliorer la couverture des régimes de retraite.

L’indice mondial Mercer Melbourne en est à sa cinquième année. L’indice 2013 comprend un chapitre spécial sur les solutions pendant la retraite dans le contexte des régimes à cotisations déterminées (« régimes CD »).

David Knox, membre principal du partenariat chez Mercer et auteur de l’étude, constate que « bon nombre de pays ont adopté depuis un certain temps un système de régimes de retraite CD, et de nombreux autres sont en voie de le faire. Toutefois, la conversion des prestations des régimes CD en revenus de retraite suffisants et viables demeure un problème en grande partie non résolu dans beaucoup de pays, dont l’Australie. »