
Les cotisations supplémentaires des entreprises et la robustesse des marchés boursiers ont contribué à une légère amélioration de la solvabilité des régimes de retraite à prestations déterminées (PD) en 2012.
Selon Aon Hewitt, le ratio de provisionnement médian des régimes sur base de solvabilité est d’environ 1 % plus élevé cette année qu’au début de 2012.
Environ 97 % des régimes de l’échantillon d’Aon Hewitt se trouvaient en déficit de solvabilité au 31 décembre.
« Les promoteurs de régime ne pourront sortir leur régime de ce marasme qu’en comptant sur trois principaux facteurs », a précisé Claude Lockhead, associé principal, pratique Conseils en gestion de placements et responsable de la pratique Retraite pour l’Est du Canada pour Aon Hewitt. C’est-à-dire sur l’augmentation des taux d’intérêt, sur les rendements favorables des marchés boursiers et des marchés non traditionnels, ou sur des cotisations plus élevées de la part des employeurs. Deux de ces facteurs étaient présents cette année. »
Les taux d’intérêt sont demeurés en baisse, ce qui a augmenté la valeur du passif des régimes de retraite.
D’autre part, les actions se sont bien comportées – celles des marchés émergents ayant affiché le meilleur rendement – et les régimes ont investi dans des catégories d’actifs non traditionnelles, dont l’immobilier et l’infrastructure.
La plupart des promoteurs de régimes ont également dû verser des cotisations supplémentaires afin de combler leurs déficits et de satisfaire aux exigences de solvabilité.
Indice Mercer
L’indice Mercer sur la santé financière des régimes de retraite a également observé une légère amélioration de la solvabilité des régimes PD au pays.
La firme de consultation a attribué la hausse aux cotisations que les employeurs ont versées pour capitaliser les déficits, plutôt qu’à des facteurs économiques.