
Les régimes de retraite à prestations déterminées se portent mieux que jamais en plus de 10 ans grâce à la solide performance des marchés boursiers ainsi qu’à la remontée des taux d’intérêt à long terme, selon l’indice Mercer sur la santé financière des régimes de retraite.
L’indice Mercer s’établissait à 106 % en date du 31 décembre dernier, à son plus haut niveau depuis le mois de juin 2001.
Mercer estime que près de 40 % des régimes de retraite à prestations déterminées étaient pleinement capitalisés à la fin de 2013, comparativement à seulement 6 % au début de l’année.
Le rendement des obligations à long terme du gouvernement canadien, un élément clé dans le calcul du niveau de capitalisation des régimes de retraite, s’est établi à 3,2 % à la fin de 2013, alors qu’il était de 2,3 % au début de l’année.
« L’année 2013 a été très bonne pour la plupart des régimes à prestations déterminées, a dit Manuel Monteiro, associé au sein du groupe de stratégie financière de Mercer. Les marchés boursiers ont progressé, les taux d’intérêt à long terme ont fortement augmenté et le dollar canadien s’est affaibli, ce qui a permis d’amplifier les rendements sur les investissements à l’étranger», a-t-il précisé.
Sondage Aon Hewitt
Le dernier sondage trimestriel portant sur plus de 275 régimes de retraite des secteurs public, semi-public et privé administrés par Aon Hewitt révèle que le ratio de provisionnement médian des régimes sur base de solvabilité était en hausse et s’établissait à 93,4 % au 31 décembre 2013.
Il s’agit d’une augmentation de 5,7 points de pourcentage par rapport à la fin d’octobre 2013 et de 24,8 points par rapport à il y a un an, a souligné la firme.
« Nous avons connu un redressement spectaculaire l’an dernier, le ratio de solvabilité médian ayant été le plus élevé observé depuis six ans », a précisé Claude Lockhead, associé exécutif pour les pratiques Retraite et gestion des placements d’Aon Hewitt Canada.
« Cette amélioration remarquable de la santé financière des régimes de retraite devrait inciter les promoteurs de régimes à revoir leurs stratégies de provisionnement et de placement, car ils peuvent être plus proches de leurs objectifs ultimes de réduction des risques. »
– Avec la Presse Canadienne.