Les maires des principales villes du Québec ont uni leurs voix pour réclamer aux partis politiques de se concentrer sur les régimes de retraite et les infrastructures.

Lors d’une réunion à Québec, plus d’une vingtaine de maires ont affirmé avoir entendu assez parlé de souveraineté et de référendum.

« Les enjeux municipaux touchent directement à la qualité de vie des citoyens », affirme Éric Forest, président de l’Union des municipalités du Québec et maire de Rimouski.

« Nos propositions sur les régimes de retraite et les infrastructures doivent trouver écho auprès des chefs de tous les partis. »

Le gouvernement sortant avait déposé un premier projet de loi sur la restructuration des régimes de retraite des municipalités quelques jours à peine avant le déclenchement de la campagne électorale.

Pour plusieurs maires, notamment Régis Labeaume, maire de Québec et Caroline St-Hilaire, mairesse de Longueuil, une loi doit être adoptée d’ici juin 2014.

« Un déficit représentant près de 5 milliards de dollars, c’est lourd. Si rien n’est fait, le déficit ne peut s’accroitre », affirme-t-on par voie de communiqué.

« Pour garantir la pérennité des régimes de retraite et réduire le fardeau fiscal, il est temps de convenir d’un effort équitable de tous, de confirmer le partage moitié-moitié des coûts des déficits courants et futurs et de permettre aux municipalités qui le désirent de s’attaquer aux déficits passés. »

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