
Les REER et la Régime des rentes du Québec sont plus souvent cités comme sources, respectivement par 55 % et 49 % des participants. Fait intéressant, le Régime de rentes du Québec est davantage cité qu’en 2003 alors que seulement 38 % des gens le mentionnaient.
Prés de deux non-retraités sur cinq (39 %) pensent que leur principale source de revenus à la retraite proviendra d’un régime d’employeur. Il s’agit d’un chiffre plus élevé que lors d’un sondage comparable en 2003 (31 %).
De leur côté, 52 % des retraités déclarent que c’est leur principale source de revenus de retraite.
La présidente de Question Retraite, Jocelyne Houle-LeSarge, constate qu’une personne a généralement besoin de 70 % de son revenu annuel brut moyen des trois dernières années de travail afin de maintenir son niveau de vie à la retraite.
« Lorsque l’on sait que les régimes publics ne couvrent qu’un maximum de 40 % de cette somme, il y a lieu de se demander comment plusieurs Québécoises et Québécois pourront subvenir à leurs besoins une fois à la retraite, surtout ceux qui ignorent d’où proviendront leurs sources de revenus, dit-elle. C’est une situation qui nous préoccupe au plus haut point et c’est pourquoi nous mettons autant d’efforts afin de sensibiliser les Québécoises et les Québécois à l’importance de bien planifier cette étape de leur vie. »
Les chances que les retraités manquent d’argent?
Une nouvelle étude américaine publiée cette semaine affirme que les retraités dont les portefeuilles comptent 40 % d’actions et 60 % d’obligations et dont la vitesse de retrait du régime est de l’ordre de 4 % ont plus de 50 % de chance de manquer d’argent après une période de 30 ans.
Pour consulter cette étude (en anglais seulement), cliquez ici.