
Le gouvernement Couillard commence à s’impatienter dans les négociations avec les agents de la Sûreté du Québec, alors qu’il s’est entendu avec l’ensemble de ses employés depuis presque un an. Et c’est principalement le régime de retraite qui est dans sa mire, rapporte La Presse.
Selon les informations obtenues par le quotidien, deux rencontres ont déjà eu lieu entre la direction de la SQ et le Conseil du trésor pour définir le cadre des négociations.
Le gouvernement souhaite tout d’abord augmenter la contribution des policiers pour qu’elle atteigne 50 %, soit le même niveau que pour l’ensemble des employés de l’État. À l’heure actuelle, les employés de la SQ défraient environ un tiers de la facture de leur régime de retraite.
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Des carrières plus longues
Québec entend également limiter à 18 % de la masse salariale le plafond des cotisations annuelles, une limite déjà imposée aux employés municipaux depuis l’entrée en vigueur de la loi 15. Une telle mesure aurait pour effet d’allonger d’environ deux ans la carrière des agents de la SQ, qui peuvent actuellement partir à la retraite sans pénalité après 25 ans de service.
Selon La Presse, des sources policières sont d’avis qu’il est temps de « toucher au fonds de pension, de faire bouger ça », sans pour autant donner de cibles précises. Différentes solutions sont avancées, comme l’étalement dans le temps ou des clauses de droits acquis. Du côté patronal, on souhaite en venir à une entente d’ici la mi-novembre.
Déjà en mars dernier, le gouvernement envisageait de faire subir une importante cure minceur au régime de retraite des policiers de la province.
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