
La santé financière des plus importants régimes de retraite à prestations déterminées au pays a baissé en 2014, selon un rapport d’Investissements Russell.
Les passifs de 25 régimes d’entreprise dont les engagements dépassent 2 milliards de dollars sont passés de 179 G$ à 154 G$ l’année dernière, affirme-t-on dans le rapport Enterprise Risk au Canada.
Le maintien de faibles taux d’intérêt et l’amélioration de la mortalité ont surtout été sources de difficultés pour les régimes.
« En dépit d’une bonne année du côté des actifs, lesquels ont augmenté de quelque 14 milliards, ces régimes ont aussi connu une augmentation agrégée de leurs passifs de 25 milliards », affirme Kendra Kaake, stratège principal en investissements chez Russell. « Ainsi, un déficit de 5 milliards en 2013 s’est transformé en déficit de 16 milliards en 2014, soit une hausse de 300 %. »
Dans le contexte difficile, de nombreux promoteurs poursuivent leurs stratégies d’atténuation des risques afin de baisser la volatilité à court terme des surplus ou déficits, qui comportent des mesures pour réduire l’exposition au risque de longévité.
Mme Kaake a rappelé que BCE a conclut une entente pour le transfert de 5 milliards de dollars d’engagement à la Financière Sun Life en vertu d’un contrat d’assurance longévité.
« Nous prévoyons que les régimes demeurent à l’affût de stratégies pour réduire les risques, dit-elle. Il est plus important que jamais de bien comprendre ces derniers et d’aligner les stratégies de placements aux objectifs de l’organisation dans son ensemble.
Cet article est adapté d’un texte paru sur le site de notre publication sœur Benefits Canada.
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