Une tendance bien entamée depuis quelques années risque fort bien de se poursuivre en 2025 : les Canadiens font le choix de prioriser le maintien de leur mode de vie actuelle au détriment de la planification de leur retraite.

Selon l’étude annuelle sur la retraite d’IG Gestion de patrimoine, 80 % des personnes sondées estiment qu’il est difficile d’épargner pour la retraite en raison de l’augmentation du coût de la vie, et 56 % ont reporté l’épargne en raison de pressions financières.

Autrement dit, près de la moitié (46 %) des Canadiens non retraités préfèrent dépenser pour leur mode de vie actuel que d’épargner en vue de la retraite, soit parce qu’ils remboursent leurs dettes (38 %), soit parce qu’ils préfèrent profiter de la vie maintenant (18 %).

En moyenne, les Canadiens non retraités consacrent 12 % de leurs revenus à l’épargne-retraite, 67 % aux frais de subsistance de base et 20 % aux loisirs.

Malgré les pressions financières, 47 % des gens prévoient prendre leur retraite avant l’âge de 65 ans. Le tiers des répondants envisagent néanmoins de rester sur le marché du travail pour payer des frais de subsistance de base, augmenter leurs revenus ou maintenir des liens sociaux. Pour 17 % des répondants, le travail à temps partiel ou alors l’offre de conseils dans leur champ d’expertise fait partie des plans de retraite.

L’attrait du voyage demeure, en dépit de l’augmentation de la vie, puisque 38 % des personnes sondées espèrent pouvoir voyager à la retraite, alors que 33 % ont l’intention de prioriser leurs passe-temps et leurs autres centres d’intérêt.

Signe d’un certain pessimisme ambiant concernant l’avenir, les trois quarts des personnes interrogées ne croient pas que leur génération jouira d’une retraite aussi confortable que celle dont profitent actuellement les personnes retraitées