Même si les options de travail flexible et la culture d’entreprise sont des considérations nettement plus importantes qu’autrefois pour les employés canadiens, il n’en demeure pas moins que ce sont avant tout le salaire et les avantages sociaux qui les incitent à demeurer chez leur employeur… ou bien à chercher ailleurs.
Selon un sondage du cabinet de recrutement Robert Half, le souhait d’obtenir un salaire plus élevé est la principale raison évoquée par les travailleurs qui envisagent un changement d’emploi (41 %). Il est suivi par la recherche de meilleurs avantages sociaux (31 %), d’une plus grande flexibilité du travail, notamment en matière de télétravail (27 %) ainsi que davantage de possibilités de perfectionnement professionnel (20 %).
Le portrait est similaire lorsqu’on pose au travailleur la question inverse, c’est-à-dire ce qui influence leur décision de ne pas chercher un nouvel emploi. Les employés sondés ont mentionné comme facteurs déterminants un salaire concurrentiel assorti d’augmentations de salaire régulières au mérite (74 %), des charges de travail et des attentes justes et raisonnables (70 %), des possibilités d’avancement professionnel et des gestionnaires qui les soutiennent (à égalité à 69 %), une culture de travail et d’équipe positive (68 %) et une certaine souplesse quant au moment et à l’endroit où ils travaillent (66 %).
Selon le sondage de Robert Half, 38 % des travailleurs ont commencé ou prévoient de commencer à chercher un nouvel emploi au cours du premier semestre de cette année, un chiffre en baisse par rapport à la moitié des travailleurs en juillet 2024.
« Bien que de nombreux professionnels souhaitent toujours se trouver un nouvel emploi à l’heure actuelle, la diminution de la recherche active d’emploi pourrait entraîner une augmentation des défis en matière d’embauche pour près de la moitié des entreprises qui prévoient d’élargir leur main-d’œuvre en 2025, soutient Koula Vasilopoulos, première directrice générale chez Robert Half Canada. Les employeurs devront se concentrer sur des stratégies qui les aideront à trouver les bons talents, à promouvoir un processus de recrutement harmonieux et à attirer des travailleurs qualifiés qui souhaitent occuper de nouveaux rôles. »
À noter que l’absence d’échelle salariale dans la description d’un poste est considérée comme un signal d’alerte par 42 % des travailleurs, qui pourraient être tentés de ne pas postuler à cet emploi.