La grande majorité des employeurs canadiens prévoient d’étalonner leur régime d’avantages sociaux pour rester compétitifs.

La plupart (91 %) des employeurs canadiens prévoient comparer leur régime d’avantages sociaux aux pratiques du marché afin de demeurer concurrentiels, la moitié (49 %) accordant la priorité à cette mesure pour l’an prochain et 42 % pour les trois prochaines années, selon un nouveau sondage mené par Mercer Marsh.

L’enquête, qui a été menée auprès de près de 350 employeurs au Canada, a également révélé que 88 % des répondants ont indiqué que leur organisation prévoyait élaborer une stratégie de contrôle des coûts afin de maintenir les régimes d’avantages sociaux à un niveau abordable au cours de la prochaine année ou des trois prochaines années. De plus, 82 % des répondants ont indiqué qu’ils accorderont la priorité à une meilleure compréhension des besoins, des préférences et des perceptions des employés en matière d’avantages sociaux.

En ce qui concerne plus particulièrement les avantages sociaux que Mercer Marsh qualifie de « courants », environ deux tiers des répondants à l’enquête mettent l’accent sur le bien-être financier des employés, 63 % d’entre eux offrant des solutions de budgétisation et d’autres solutions d’éducation ou de soutien financier et 58 % offrant un encadrement ou une planification financière.

Dans le domaine de la santé mentale, 84 % des employeurs ont déclaré proposer une thérapie virtuelle, suivie d’un programme traditionnel d’aide aux employés (83 %), d’une campagne de lutte contre la stigmatisation (68 %), d’aménagements (63 %), d’évaluations en ligne (62 %), de formations pour les cadres (57 %) et les employés (54 %), d’une thérapie cognitivo-comportementale en ligne (55 %) et d’une formation à la résilience et à la pleine conscience (53 %).

Les employeurs se concentrent également sur le bien-être physique de leurs employés, notamment en leur proposant la télémédecine (69 %), le sevrage tabagique (63 %), des vaccins (60 %), des évaluations ergonomiques (59 %) et des subventions pour la remise en forme (52 %).

En outre, près de la moitié (54 %) des répondants à l’enquête ont indiqué qu’ils offraient une allocation de bien-être, 71 % proposent des programmes de réduction, 66 % couvrent les médicaments pour les traitements de fertilité et 61 % proposent des initiatives de bénévolat ou des congés payés parrainés par l’entreprise.

L’enquête s’est également penchée sur certains avantages sociaux considérés comme des « niches ». Dans le domaine du bien-être financier, 44 % des entreprises ont déclaré offrir des programmes d’épargne autres que la retraite, suivis d’un programme d’achat d’actions ou de participation aux bénéfices (34 %), de conseils en matière d’hypothèque (20 %), d’une surveillance de la cote de crédit (10 %) et d’un financement de prêts étudiants (9 %).

En ce qui concerne la santé physique, 41 % des personnes interrogées ont déclaré disposer d’installations de remise en forme pour les employés, suivies par des cours de remise en forme en direct (35 %) et des bilans de santé annuels (25 %). Dans le domaine plus large du bien-être, plus d’un tiers (38 %) ont déclaré proposer des défis d’entreprise, suivis par les salons du bien-être (27 %), les incitations au bien-être (23 %) et les cabines de relaxation, de bien-être et de sommeil (25 %).

En outre, près de la moitié (48 %) des employeurs ont déclaré offrir des programmes de réduction sur les produits de l’organisation, 29 % disposent de bornes de recharge pour véhicules électriques et 23 % proposent une subvention pour les transports en commun. Enfin, les répondants sont légèrement plus nombreux à autoriser les animaux de compagnie au travail (15 %) qu’à offrir des subventions pour la garde d’enfants aux travailleurs (14 %).

Enfin, l’enquête s’est penchée sur certains avantages qui entrent dans la catégorie des avantages « émergents ». Seuls 13 % des répondants ont déclaré offrir des réductions pour les services de tutorat, tandis que le même pourcentage propose le remboursement des frais non médicaux liés à la gestation pour autrui (GPA).

En outre, 10 % des répondants ont déclaré avoir un programme de soins virtuels pour les animaux de compagnie et 8 % ont déclaré offrir des services de conseil en ligne. Une série d’autres avantages liés au bien-être financier ont été proposés par cinq pour cent des répondants, notamment une assurance contre le vol de cubes ou d’identité, un programme de subvention alimentaire, un fonds de secours et des prêts d’urgence.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.