
La part des placements privés dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels américains a augmenté pour atteindre 12 % en 2024, tandis que l’intégration des facteurs ESG en est recul, selon un nouveau rapport de Crisil Coalition Greenwich.
En 2024, les titres à revenu fixe (29 %) et les actions américaines (19 %) ont été les principaux actifs détenus par les régimes de retraite à prestations déterminées aux États-Unis. La part des actions mondiales a diminué d’une année sur l’autre, passant de 10 % en 2023 à 8 % en 2024. Au total, les actions publiques représentaient 38 % des actifs détenus par les investisseurs institutionnels américains en 2024.
Le rapport, qui s’appuie sur une enquête menée auprès de 699 répondants issus de 563 investisseurs institutionnels disposant de fonds de retraite ou de fonds commun de placement d’une valeur supérieure à 150 millions de dollars américains, révèle que l’adoption des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance est de moins en moins fréquente.
Seuls 38 % des répondants ont déclaré prendre en compte les facteurs ESG dans leurs décisions d’investissement ou de sélection des gestionnaires, contre 47 % en 2023. Une majorité (93 %) a déclaré qu’elle s’attendait à ce que sa réflexion sur l’ESG reste la même au cours des 12 prochains mois. De même, les considérations relatives à la diversité, à l’équité et à l’inclusion ont été écartées par 61 % des personnes interrogées en 2024, contre 52 % en 2023.
Les préoccupations relatives à la répartition d’actif (45 %) ont été la principale réponse aux défis auxquels les investisseurs institutionnels ont été confrontés en 2024, suivies par la volatilité des marchés (40 %) et les questions de taux de rendement et de financement (29 %).
Lorsqu’ils choisissent des gestionnaires partenaires stratégiques, les investisseurs américains privilégient une compréhension approfondie de leurs objectifs et de leurs défis (68 %), une capacité à apporter une valeur ajoutée et à fournir des conseils allant au-delà des services traditionnels (51 %) et un service de gestion des relations exceptionnel (46 %).
« Aujourd’hui, les promoteurs de régimes de retraite s’efforcent de tirer parti de niveaux de financement robustes pour atteindre leur objectif à long terme, à savoir minimiser les risques liés aux pensions », a déclaré Mark Buckley, responsable mondial de la gestion des investissements chez Crisil Coalition Greenwich.
Cet article a initialement été publié par Benefits Canada