Récemment promue au poste de vice-présidente régionale, Québec et Est de l’Ontario, Garanties collectives à la Financière Sun Life, Sophie Ouellet compte plus de 16 ans de carrière dans le domaine de l’assurance collective. Si ses études d’actuariat laissaient présager un emploi dans cette filière ou dans le secteur des régimes de retraite, sa spécialisation n’était pas décidée d’avance. « Lorsque j’ai commencé à travailler, je me suis trouvé un poste dans une firme d’actuaires-conseils, dont les besoins de l’époque étaient en assurance collective, affirme-t-elle. Le choix s’est fait pour moi, en quelque sorte, mais je n’ai absolument aucun regret d’avoir eu la chance de travailler dans ce domaine. J’en suis très heureuse. »

Mme Ouellet s’est jointe à l’équipe de la Sun Life en 2011, au poste de directrice du développement des affaires. « Il y a deux ans, j’ai décidé que je voulais essayer autre chose, voir une autre facette de l’industrie, explique-t-elle. Dans ce partenariat tripartite, je connaissais assez bien les côtés du client et du conseiller. J’ai donc choisi de faire le saut chez l’assureur. »

Le domaine de l’assurance collective a certes beaucoup évolué au cours des dernières années et la croissance des coûts y est un facteur crucial. « Quand j’ai commencé, on reconnaissait l’importance d’offrir un régime d’assurance collective à ses employés, mais on ne mettait pas nécessairement l’accent sur la gestion des coûts, affirme Mme Ouellet. Mais ces derniers ont tellement augmenté qu’aujourd’hui on s’y concentre beaucoup. »

La réalité est que souvent, les revenus du promoteur et des produits vendus par son entreprise suivent le taux d’inflation. Or, la croissance des coûts en assurance collective est plus élevée. Étant donné que les réclamations représentent la plus grande partie de ces sommes, la gestion des médicaments et de l’invalidité est primordiale. « Il importe de voir comment mieux gérer l’invalidité afin de s’assurer d’avoir les employés au travail », ajoute Mme Ouellet.

Les stratégies de prévention commencent à occuper une place de plus en plus préponderante. Aux États-Unis, les entreprises y consacrent beaucoup d’efforts. On constate que beaucoup de leurs homologues de ce côté-ci de la frontière aimeraient aussi mettre en place de tels programmes de mieux-être en milieu de travail, affirme Mme Ouellet également. « Ce qui manque peut-être est une preuve plus tangible du rendement du capital investi. Souvent, les gens du département des ressources humaines croient à la stratégie, mais ils ont besoin d’argent pour la mettre en place. Quand ils arrivent devant le responsable des finances, la situation se complique si l’on est incapable de démontrer la rentabilité des capitaux investis. »

C’est pour cette raison que la Sun Life collabore depuis deux ans à un projet avec la Richard Ivey School of Business de l’Université de Western Ontario. Cette initiative vise à fournir plus de renseignements quant au rendement du capital investi d’un programme de mieux-être. « Les résultats donneront des informations utiles pour aller chercher du financement. »

Dans son nouveau rôle, Mme Ouellet est responsable du développement des affaires de la Sun Life dans sa région, et donc de l’acquisition de nouveaux clients et de la fidélisation des clients existants. La société vise en effet à se tailler une place plus importante dans le marché de l’assurance collective au Québec. La vice-présidente souligne l’élément humain du domaine. « Nous œuvrons dans une industrie très compétitive et c’est certain que nos produits et outils sont importants, dit-elle. Mais il est souvent question de la gestion du changement et il importe aussi d’avoir une bonne écoute avec les clients et d’être proactif. Avoir des employés qui vont mettre le client au cœur des décisions fait une grande différence et nous permet d’accomplir de grandes choses. »

Sophie Ouellet ajoute que le travail d’équipe est d’ailleurs une grande source de motivation et contribue à ce qu’elle ait le goût de se lever le matin pour aller au bureau. « C’est inspirant de travailler avec des gens qui partagent ses passions pour l’excellence du service et qui visent toujours à se dépasser, à être meilleurs », conclut-elle.

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