Le pouvoir d’achat des travailleurs québécois devrait augmenter en 2025, selon une étude. Mais les gains seront variables en fonction de la situation des ménages.

Les salariés québécois bénéficieront de gains nets de leur pouvoir d’achat en 2025, grâce aux augmentations de salaire, à l’indexation des tables d’impôt et aux prestations publiques reçues, indique une étude de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, relayée par Le Devoir.

La hausse du pouvoir d’achat s’établira entre 1,2 % et 1,3 % pour les célibataires, à 1,3 % pour les couples sans enfant, entre 1 % et 1,1 % pour les couples avec deux enfants. Les familles monoparentales à revenu modeste (0,7 %) sont celles qui bénéficieront le moins de l’amélioration du pouvoir d’achat.

Cette augmentation du pouvoir d’achat s’ajoutera à celles constatées depuis 2019. Depuis cinq ans, les gains sont de 7,8 % à 10,2 % pour les célibataires, de 9,9 % pour les couples sans enfant, de 5,8 % à 8,7 % pour les couples avec deux enfants. Là encore, les gains en matière de pouvoir d’achat sont moindres pour les familles monoparentales à revenu modeste (1,9 %).

La période de forte inflation au cours des deux dernières années a laissé un sentiment de perte de pouvoir d’achat, qui ne rejoint pas la réalité statistique. Cependant, la hausse du pouvoir d’achat recouvre des situations fort différentes selon la situation de chaque ménage. Ceux percevant des revenus modestes enregistrent des gains nettement plus faibles, quel que soit le contexte économique.