L’Association canadienne du capital de risque et d’investissement (ACCR) a mené au cours du mois de mai un sondage auprès de tous ses membres, d’un océan à l’autre, en collaboration avec la firme McCarthy Tétrault LLP. 118 membres ont donc répondu aux questions, dont une quarantaine d’investisseurs en capital privé, des fonds de pension ou des gestionnaires de fonds de pension. Ce coup de sonde, « Private Capital Pulse » permet de connaître les intentions et les attentes de membres de l’ACCR en ce qui concerne l’investissement de capitaux et les transactions de sortie pour les six prochains mois.

Selon ce sondage, 78 % des membres croient que le rythme d’investissement pour les six prochains mois sera plus actif ou similaire au début de l’année 2012. Moins de 15 % croient au contraire que ce sera une période moins propice à l’investissement en capital de risque ou capital privé qu’il y a six mois.

Pour les membres de l’ACCR qui ont été sondé, le climat d’investissement canadien en ce qui concerne l’investissement et le capital de risque est nettement meilleur qu’en Europe, qu’en Afrique ou qu’au Moyen-Orient. Il est également un peu mieux que celui des États-Unis, de l’Asie de l’Est et de l’Amérique latine, et un peu moins intéressant que ceux de la Chine et l’Inde.

Selon Ian Palm, associé de McCarthy Tétrault LLP, les membres de l’ACCR sont assez optimistes. « Nous avons appris que les membres de l’ACCR planifient accorder plus de capitaux pour de nouveaux investissements au cours des six prochains mois. Les membres sont aussi plus confiants quant à l’environnement de sortie pour le capital de risque et le capital d’investissement, comparativement aux résultats du dernier sondage. »

Le président de l’ACCR est tout aussi optimiste. « Clairement, les perspectives de l’industrie sont positives. Le secteur du capital d’investissement semble profiter d’un solide élan amorcé en 2011. Voilà de bonnes nouvelles pour nos membres. Mais d’un autre côté, les résultats décevants du premier trimestre 2012 pour le marché du capital de risque mettent en évidence que nous devons entreprendre certaines actions pour attaquer cet important défi. Nos membres sont enthousiastes à l’idée de trouver des solutions créatives. »