Il y a d’importants écarts entre la façon dont les Canadiens et les Canadiennes épargnent et investissent leur argent, en particulier lorsqu’il est question de types de placements et de montants investis, selon le plus récent sondage annuel de RBC sur les REER.

Au cours de la dernière année, les hommes ont été plus nombreux que les femmes à épargner en vue de la retraite (44 % par rapport à 33 %) et à se constituer un portefeuille de placements (23 % par rapport à 16 %), tandis que les femmes ont été plus nombreuses que les hommes à favoriser l’épargne pour des priorités immédiates plutôt que pour l’atteinte d’objectifs à long terme ou la retraite (79 % par rapport à 73 %). Dans l’ensemble du Canada, près du tiers (31 %) des femmes n’ont pas commencé à épargner en vue de la retraite, comparativement à un cinquième des hommes (21 %).

« Notre sondage indique que les femmes accordent davantage d’importance aux besoins courants, souvent les besoins des autres, qu’à leurs propres besoins à long terme », a déclaré Lee Anne Davies, chef, Stratégies de retraite, RBC. « Par conséquent, il est primordial pour elles d’obtenir des conseils sur les moyens d’accroître leur épargne, ce qui les aidera à avoir le style de vie qu’elles souhaitent à la retraite. »

Le sondage a également soulevé l’écart marqué entre les hommes et les femmes en ce qui a trait aux cotisations, actuelles ou prévues, à un REER. Dans les REER, les actions figurent au troisième rang des types de placements privilégiés par les hommes (23 %). Chez les femmes, elles figurent au sixième rang (14 %). Sur la même liste des préférences en matière de placement, les comptes d’épargne occupent le troisième rang chez les femmes (23 %), tandis que chez les hommes, ils occupent le quatrième rang (19 %).

Les fonds communs de placement arrivent en première place tant chez les hommes que chez les femmes. Quarante-six pour cent des hommes en détiennent ; toutefois, cette proportion n’est que de 38 % chez les femmes. En outre, 22 % des femmes ont répondu qu’elles ignoraient quels types de placements elles détiennent dans leur REER, ou que c’est leur conseiller qui s’en occupe, comparativement à 15 % des hommes.

« Les femmes ont une approche plus prudente en matière d’épargne pour l’avenir, et elles sont davantage intéressées par des placements qui offrent des rendements stables. Voilà pourquoi le montant d’épargne nécessaire à la retraite qu’elles citent reste stable », ajoute Mme Davies. « D’autre part, chez les hommes, ce montant change en fonction des variations des rendements de leurs placements. »

Le sondage RBC indique que le montant d’épargne nécessaire à la retraite cité par les femmes a légèrement diminué ; en effet, il est passé de 566 000 $ il y a trois ans à 510 000 $ en 2010. D’autre part, chez les hommes, ce montant a chuté de façon spectaculaire au cours des trois dernières années ; il est passé de 922 000 $ en 2007 à 493 000 $ en 2010.